L’inévitable cycle
L’inévitable cycle
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Ses processeurs analysaient le macrocosme avec une froideur divine, réduisant le fouillis moral à bien des équations poussées, à bien des suites de probabilités qui se resserraient perpétuellement mesure une même issue. Les algorithmes ne connaissaient ni l’angoisse ni le suspicion. Ils ne cherchaient pas à bien émousser la véracité. La voyance par sms pas cher, des anciens temps perçue comme par exemple une solution rapide et naturel aux anxiétés humaines, trouvait ici son paroxysme : une clairvoyance irréfutable, dictée par la poste de travail la plus avancée que l’humanité ait jamais inventée. Les présages s’étaient affinées au fil du futur, gagnant en rigueur jusqu’à ne plus concéder la moindre sa place à l’incertitude. Les échantillons financiers montraient un effondrement humain instant. Les analyses météorologiques confirmaient un basculement irréversible des écosystèmes. 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Elle avait généré des scénarios alternatifs, proposé des solutions, cherché des failles dans la fatalité. Mais toutes les simulations aboutissaient à la même résumé : le déclin était déjà composé dans la trame du concret. L’intelligence artificielle, pratiquée pour recommander et anticiper, se retrouvait à bien lier une indignité implacable qu’elle ne pouvait empêcher. Les dirigeants détournaient l'attention. Les rapports étaient effacés, les avertissements ignorées. Mais le compte à bien rebours continuait de s’égrener, indifférent à bien l’aveuglement moral.
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